B’selem vient de publier un communiqué condamnant l’attentat sauvage perpétré contre une famille israélienne, enfants et bébé compris. B’Tselem fait partie de ces organisations humanitaires qui condamnent Israë l à tour de bras dans des termes très forts. Justifiant, en creux, une solide haine anti-israélienne. De plus, on notera que ni elle, ni grand monde, ne disent mot de l’incitation à la haine et la violence systématique de l’Autorité palestinienne
Critiquer Israë l à tour de bras, inciter à la haine et la violence : on en voit les conséquences |
Le fond de commerce de B’Tselem, comme tant d’autres organisations similaires, est la critique et la condamnation anti-israéliennes virulentes et permanentes. Cette organisation israélienne se prononce en faveur du boycott, contre la barrière de sécurité, contre l’examen de la provenance des fonds d’organisations comme elles. Son souci majeur est la protection envers et contre tout des Palestiniens. Ce faisant elle encourage le ressentiment et la violence palestinienne.
Histoire de donner quand même des gages et de ne pas paraître entièrement anti-israélienne, sur les onze rubriques de son site, elle en consacre une à la violence palestinienne. Avec un texte standard qu’elle réutilise chaque fois qu’un attentat est perpétré contre des civils israéliens. On la retrouve en partie dans le communiqué de presse qu’elle diffuse pour condamner l’attentat sauvage perpétré contre toute une famille....
A la fin de son communiqué publié pour condamner l’assassinat sauvage de deux adultes et de trois enfants, dont un bébé, B’Tselem donne dans l’angélisme et montre à quel point cette organisation qui regarde à la loupe la moindre action israélienne pour la condamner n’a aucune notion de la réalité de ce qui se passe sur le terrain, puisqu’elle demande à l’Autorité palestinienne de tout mettre en Å“uvre pour retrouver les assassins...Et elle ne dit pas un mot pour condamner l’incitation à la haine et à la violence systématiques des dirigeants palestiniens en place à Ramallah. Et dont on voit ici le résultat : tout Juif, même un bébé, même un enfant de trois ans, même un enfant de onze ans, même des parents sans défense sont bons à tuer...et il en faut de la haine pour tuer à coups de couteau, pour tuer quiconque et a fortiori pour tuer un gamin de onze ans, un petit enfant de trois ans et tuer un bébé....
L’organisation rejoint en cela Salam Fayyad qui a condamné cet attentat mais qui est Premier ministre d’un régime qui incite officiellement à la haine et la violence antisémite. Il existe des dizaines, des centaines d’exemples répertoriés par Palestinian Media Watch
Fermer les yeux, laisser inciter à la haine : une co-responsabilité dans les passages à l’acte |
Tous ceux qui financent l’Autorité palestinienne, France y compris, participent de cette incitation en laissant faire et sont co-responsables des passages à l’acte. Très récemment, lors d’une rencontre de femmes, une représentante française dont la mission est de contribuer à promouvoir la paix entre Israë l et les Palestiniens et à qui l’on parlait de cette incitation de l’Autorité palestinienne, l’imputait au Hamas....de toute évidence elle ignore totalement cette dimension essentielle qui constitue un véritable obstacle à toute paix...
Communiqué B’Tselem |
B’Tselem condamne fermement l’attentat perpétré au couteau, hier (11 Mars) dans la colonie d’Itamar, dans le nord de la Cisjordanie, au cours duquel cinq civils israéliens ont été tués. Les victimes de l’attentat sont des parents, et trois de leurs enfants, un bébé, un enfant de 3 ans et un garçon de 11 ans. Les autorités israéliennes et palestiniennes doivent localiser les auteurs et les traduire devant la justice.
Au cours de ces dix dernières années, le terrorisme palestinien, avec des attentats perpétrés en Israë l et dans les Territoires occupés ont tué des centaines de personnes et fait des milliers de blessés. C’étaient des civils israéliens, il y avait parmi eux des hommes, femmes et enfants. Les attaques dirigées contre des civils sont immorales, inhumaines et illégales. Le massacre délibéré de civils est une violation grave du droit international humanitaire et est considéré comme un crime de guerre qui ne peut jamais être justifié, quelles que soient les circonstances.
Des organisations palestiniennes cherchent à justifier les attaques contre des civils israéliens, en affirmant que ces attaques sont menées dans le cadre de leur lutte contre l’occupation israélienne. Cet argument ne saurait justifier ces attaques et sape le principe fondamental du droit international humanitaire, selon lequel les civils doivent rester en dehors de la sphère des hostilités, et par conséquent une distinction doit être faite entre combattants et civils et les attaques dirigées contre des civils sont interdites. Ces règles font partie du droit international coutumier et s’appliquent à tous les États, organisations, et personnes. Certains, qui parlent au nom des Palestiniens, soutiennent que, dans la mesure où les colonies sont illégales et que de nombreux colons et appartiennent aux forces de sécurité d’Israë l, il est permis d’attaquer les colons. Cet argument est sans fondement : l’illégalité des colonies de peuplement n’affecte pas le statut civil de leurs résidents le moins du monde. Les colons sont des civils et en tant que tels ont droit à toutes les protections que le droit international prévoit pour les civils. L’utilisation que les forces de sécurité israéliennes font des terres sur lesquelles les colonies ont été construites, ou le fait que certains colons sont des membres des forces de sécurité d’Israë l, ne modifie pas le statut civil des résidents qui ne sont pas membres des forces de sécurité, et ne légitime certainement pas les attaques contre eux.
B’Tselem s’oppose fermement aux tentatives qui sont faites pour justifier ces actions, par des arguments trompeurs fondés sur une interprétation faussée du droit international et exige que l’Autorité palestinienne fasse tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher qu’il y ait de telles attaques.