Le 19 mars 2012, vers 8 heures, à Toulouse, à l’école juive Ozar Hatorah, rebaptisée Ohr Torah depuis, deux enfants, Myriam Monsonego, 7 ans, et Gabriel Sandler, 3 ans, ont été abattus à bout portant dans la cour de récréation par Mohammed Merah, un délinquant radicalisé âgé de 23 ans.
Quelques secondes avant, Arié Sandler, 6 ans, et son père Jonathan Sandler, 30 ans, avaient également succombé aux balles du tueur au scooter. Celui-ci avait démarré son périple meurtrier une semaine plus tôt pour abattre, à Toulouse puis Montauban, trois militaires, Imad Ziaten, Abel Chennouf et Mohamed Legouad, et provoquer des blessures irréversibles à un quatrième soldat, Loïc Liber, devenu tétraplégique.
Avec les armes, il fait figure de trait d’union entre toutes ces affaires. Jusqu’à affubler Mohammed Merah d’un surnom pour l’éternité : le « tueur au scooter ». Le Yamaha T-Max 530 utilisé par le terroriste a fait l’objet d’une traque effrénée. Et c’est lui qui a permis l’identification et la neutralisation (définitive et radicale) de son pilote.