A Mascara, devenue la capitale des arabes de l’ouest, Abdelkader, dont l’aura et la notoriété avaient grandi au fil des mois, s’était installé dans l’ancien palais du bey.
Il avait négocié en février 1834 un traité de paix avec la France qui le reconnaissait comme « commandeur des croyants. » Il était entouré d’une cour importante de béni-oui-oui, vivant dans le culte des salamalecs, des pots-de vin et des bakchich et dont l’objectif était de jeter les français à la mer.
Les Juifs de la région, de façon spontanée ou forcée, assuraient le bon fonctionnement de l’économie, ilsétaient le rouage essentiel dont Abdelkader ne pouvait se passer
La bataille de Mascara (6 décembre 1835) Par Didier NEBOT
Morial
Article mis en ligne le 4 décembre 2022