2022 sera l’année de la présidentielle française « où les thèmes de l’immigration et de l’identité se sont imposés », et celle du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. Deux événements aux enjeux mémoriels et migratoires intimement liés pour Paris comme pour Alger.
Aujourd’hui, « le torchon brûle entre Alger et Paris », la « boîte à chagrins » reste grand ouverte, « la fracture se creuse entre Paris et Alger » ... Pourtant le candidat à la présidence Emmanuel Macron avait déclaré le 15 février 2017 : « La colonisation fait partie de l’histoire française. C’est un crime contre l’humanité, c’est une vraie barbarie. Et ça fait partie de ce passé que nous devons regarder en face, en présentant nos excuses à l’égard de celles et ceux envers lesquels nous avons commis ces gestes ». Il doit bien regretter aujourd’hui cette déclaration.
La guerre d’Algérie a toujours lieu
par Albert NACCACHE
Article mis en ligne le 15 octobre 2021