C’est la saison des “apharsemon”. Nous autres, Hébréofrancs, avons de la peine à lui donner son nom français, couleur bidasse. Il ne passe pas.
N’empêche que si vous consultez Wikipédia avant votre prochain voyage à Paris, pour savoir comment l’appeler autrement, et qu’au marché Secrétan, vous réclamez un kilo de “plaquemines du Japon”, ou de “figues caques”, ça ne passera pas non plus.
Alors, contentez-vous de montrer du doigt les “fruits à la peau lisse et fine et à la chair orange vif, qui les fait ressembler à une grosse tomate” – ça c’est aussi dans Wikipédia – mais surtout, ne vous en privez pas. Parce que rien n’est plus beau, à Tokyo, à Paris, ou à Tel-Aviv, qu’un “apharsemon” qu’on a coupé latéralement et dont l’étoile rayonnante vous fait sourire à la vie.
Le Billet de Jacquot Grunewald. Prenez date
Tribune Juive
Article mis en ligne le 8 octobre 2021