En Terre sainte, une quarantaine de spécialistes affichent sur leur vitrine une licence délivrée par l’Autorité des antiquités d’Israël, qui veille à ce que la loi de 1978 soit respectée. Tout objet trouvé après cette date est considéré propriété de l’État. Donc interdit à la vente. Les antiquaires doivent impérativement répertorier leurs stocks dans le système d’inventaire en ligne de l’AAI, adopté en 2015. « Auparavant, ils blanchissaient des antiquités en ne mentionnant pas la vente de certaines pièces de leur inventaire, qu’ils remplaçaient alors par des objets équivalents mais pillés. Désormais, ils sont obligés de photographier chaque article sous plusieurs angles afin de le rendre différenciable » , explique Eitan Klein, directeur adjoint de l’unité de prévention du vol d’antiquités à l’AAI.
Les chasseurs de Bibles à la recherche du prochain manuscrit de la mer Morte.
Article mis en ligne le 20 février 2021