Il y a juste dix ans, l’immolation par le feu d’un jeune marchand ambulant tunisien avait marqué le point de départ du « printemps arabe ». Les médias occidentaux rabâchaient ce terme magique sans pouvoir apporter des preuves tangibles sur le terrain. Certains intellectuels nostalgiques et romantiques pensaient naïvement qu’un nouveau « Printemps de Prague » déferlait au Moyen-Orient. Des experts de l’Islam et de la cause palestinienne avaient publié des analyses élogieuses sur les Frères musulmans, d’autres évoquaient avec enthousiasme la fin des dictatures et des royaumes arabes et la mise en place de nouveaux régimes égalitaires où tous les peuples de la région pourraient enfin se prononcer sans crainte et en toute liberté.
Freddy Eytan – Le « Printemps arabe » : Quelle désillusion !
Tribune Juive
Article mis en ligne le 21 décembre 2020