Avocat de plusieurs parties civiles au procès des attentats de janvier 2015, il nous livre les points forts de sa plaidoirie axée sur le mobile antisémite.
C’est curieux, la mémoire. Il y a des dates, des lieux, des visages que l’on n’oublie jamais. C’est une chose, d’apprendre, de réfléchir, mais c’en est une autre de voir, de sentir… Comme tout le monde, j’ai toujours entendu parler de terrorisme. J’ai connu, j’ai plaidé avant celui-ci des dossiers dits terroristes. Mais depuis le 7 janvier 2015, pour moi, le terrorisme, c’est un sanglot. Des larmes déchirantes. Pas des larmes d’un enfant. Celles d’un homme. D’un médecin. D’un témoin. Patrick Pelloux qui venait de voir l’horreur. Ses amis assassinés.
Me Klugman : « On tue des juifs dans notre pays avec une facilité déconcertante »
Le Point.fr
Article mis en ligne le 4 décembre 2020