Sarah Cattan. Sarah Halimi et le silence honteux qui suivit sa mort
Tribune Juive
Article mis en ligne le 31 octobre 2020
Loin de vouloir établir quelque hiérarchie dans le traitement médiatique, politique, collectif ou individuel des 260 victimes du terrorisme islamiste, Je ne peux m’empêcher d’interroger le silence collectif qui suivit l’assassinat de Sarah Halimi.
Quoi ? N’avait-elle pas la carte ? Eut-elle la malchance d’être défenestrée en pleine campagne présidentielle ? Que manqua-t-il à sa mort atroce pour qu’elle suscitât une réaction à la hauteur de ce que signifiait déjà, ce 4 avril 2017, le terrorisme, lorsqu’il se parait des habits islamistes.