Régionalement, le « parti de Dieu » fonctionne comme un bras armé des pasdarans iraniens.
Moins d’un mois après sa nomination au poste de premier ministre du Liban, Moustapha Adib a démissionné le 26 septembre 2020, constatant son impuissance à constituer le gouvernement crédible de technocrates destiné à sortir le pays de son effondrement financier. Le tandem chiite, formé des partis alliés Hezbollah et Amal, prétendait nommer le ministre des Finances, afin de protéger la caste politico-financière ayant gouverné depuis la fin de la guerre civile, et afin de maintenir les liens de la place financière de Beyrouth avec les autorités iraniennes.
Renaud Girard : « Le Liban, otage impuissant du Hezbollah »
Article mis en ligne le 29 septembre 2020