Cela se produira en novembre, à moins que les deux co-premiers ministres israéliens, tout aussi têtus, ne résolvent leur différend budgétaire avant le 25 août, concernant le budget de cette année. Netanyahu insiste sur un budget d’un an pour 2021, bien qu’il ne reste que trois mois cette année. Les deux dirigeants et leurs partisans font de l’obstruction et se battent fermement pour leurs positions mutuellement intenables. Si ni l’un ni l’autre ne plie, Israël fera face à sa quatrième élection superflue en moins de deux ans et se retrouvera très probablement devant la même impasse, avec aucun parti unique capable de former un gouvernement viable. Comment les électeurs masqués, dont des milliers sont en quarantaine contre le coronavirus, pourraient-ils aller voter, alors que c’est le cadet de leurs soucis, surtout pour ces deux protagonistes enfermés dans leur violente controverse ?
Une autre élection est-elle imminente en Israël, en pleine la crise économique conjoncturelle ?
Article mis en ligne le 7 août 2020