Le « secteur » « sioniste religieux » constitue sans conteste le cadre social le plus intéressant de la société israélienne. C’est, sans aucun doute, parce qu’il est au carrefour des « laïcs » et « laïcistes », d’un côté, et des « religieux » et « ultra-orthodoxes » (Haredi) de l’autre. En somme : un marais, situé à distance des extrêmes, qui ne satisfait aux critères ni d’un côté ni de l’autre.
Il souffre, cependant, dès le départ, d’une faiblesse : il inscrit le judaïsme dans le sionisme politique sans s’être compté parmi ses fondateurs. À ce propos, l’enjeu n’est pas l’idée du retour à Sion qui est en question.
Au carrefour du destin
Par Shmuel Trigano | Menora.info
Article mis en ligne le 8 juillet 2020