« Nous ne nous battons pas pour sauver notre vie. Personne ne sortira vivant d’ici. Nous voulons sauver la dignité humaine. » Arie Wilner, combattant du ghetto de Varsovie.
À midi, le 19 avril, les sirènes d’alarme retentissent à Varsovie. Des bénévoles distribuent aux passants des jonquilles en papier à épingler sur leurs vêtements afin de rendre hommage aux héros de l’insurrection du ghetto de Varsovie. C’est Marek Edelman¹ qui a créé « la tradition des jonquilles ». Chaque année, le jour de l’anniversaire de l’insurrection du ghetto, un bouquet de fleurs jaunes lui parvenait anonymement. Il allait en déposer un bouquet au monument aux Héros du ghetto.
Insurrection du ghetto de Varsovie : ils ont choisi de mourir les armes à la main
NATHALIE PEETERS | JewPop
Article mis en ligne le 19 avril 2020