Un ami nous rappelle la dernière lettre de Michel Manouchian
Tribune Juive
Article mis en ligne le 22 février 2020
21 février 1944. Ma chère Méline, ma petite orpheline bien aimée, Dans quelques heures je ne serai plus de ce monde. On va être fusillé cet après midi à 15 heures. Cela m’arrive comme un accident dans ma vie, j’y ne crois pas, mais pourtant, je sais que je ne te verrai plus jamais. Que puis-je t’écrire, tout est confus en moi et bien claire en même temps. Je m’étais engagé dans l’armée de la Liberation en soldat volontaire et je meurs à deux doigts de la victoire et du but.