Chantal Arens et François Molins rappellent a minima que « l’indépendance de la justice est une condition du fonctionnement de la démocratie. » Le chef de l’Etat avait déclaré que le besoin d’un procès dans cette affaire était « là ».
La polémique ne retombe pas. Lors de son déplacement en Israël, Emmanuel Macron avait souhaité jeudi 23 janvier un procès pour le meurtre de Sarah Halimi, dont le suspect a été déclaré pénalement irresponsable. Le chef de l’Etat a dit : « le besoin de procès est là (...) Un pourvoi en cassation a été formulé et constitue une voie possible » car « il faut que tout ce qu’un procès comporte de réparation puisse se tenir ». « La justice française a reconnu le caractère antisémite de ce crime », ce que « personne ne peut remettre en cause », avait-il rappelé.
Affaire Sarah Halimi : la Cour de cassation répond à Emmanuel Macron
Le Figaro.fr
Article mis en ligne le 27 janvier 2020