La prise d’otages meurtrière dans le magasin Hyper Cacher en janvier 2015 a ravivé chez les Juifs français une « angoisse » des crimes antisémites renforcée par le sentiment d’être en « première ligne » face aux attentats jihadistes.
Il y a cinq ans, le 9 janvier, Amédy Coulibaly tuait quatre hommes de confession juive dans cette supérette de l’est parisien où il avait retenu en otage 29 personnes avant de périr dans l’assaut policier.
Jeudi prochain, comme chaque année, une cérémonie rendra sobrement hommage à François-Michel Saada, Philippe Braham, Yohan Cohen, Yoav Hattab, les quatre victimes d’un attentat qui a rappelé celui commis en 2012 par Mohammed Merah.
Cinq ans après l’Hyper Cacher, l’« angoisse » des Juifs face au jihadisme
La Croix AFP
Article mis en ligne le 6 janvier 2020