Par Ivan Rioufol l Le Figaro - Le bloc-notes du 13.01.2006 l Atlantis Institute
Une glasnost extrait les Français du prêt-à -penser, comme elle a sorti jadis les Soviétiques de l’anesthésie. La parole libérée réhabilite, au passage, des infréquentables. Ariel Sharon, par exemple. Prendre la défense du premier ministre israélien brouillait des amis, tant le dressage antisioniste avait convaincu de la dangerosité du personnage. « Sharon égale Le Pen  », disaient les manifestations. Mais le pilonnage résiste mal aux yeux qui s’ouvrent.