« Le portable sans danger àl’hôpital  »

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vendredi 16 mars 2007


Marie-Dominique Arrighi indique dans Libération qu’« une étude, qui vient de paraître dans la respectée revue Mayo Clinic Proceedings, conclut àl’innocuité du portable dans le cadre  » d’une utilisation dans un hôpital.

La journaliste explique en effet que « l’expérience in vivo a été conduite àla Mayo Clinic de Rochester, aux Etats-Unis. Matériel utilisé : 2 téléphones portables, l’un avec la norme GSM et l’autre sous CDMA, une norme spécifique aux Etats-Unis et àl’Asie  ».

« Les auteurs de l’étude, dont le Dr David Hayes, cardiologue, s’en sont servi dans des « conditions normales d’utilisation ». Entendre par là, la manière dont les médecins, infirmières et personnel soignant utiliseraient un portable dans la chambre d’un malade, de l’entrée jusqu’au bord du lit  », précise Marie-Dominique Arrighi.

La journaliste ajoute que « pas moins de 22 machines différentes ont été incluses dans les essais : du moniteur de surveillance àl’électroencéphalographe, en passant par le pacemaker externe... [...] Outre les chambres des malades, l’effet du portable a été testé dans des unités de soins intensifs cardiologiques et neurochirurgiques, un service de transplantation, une salle de réveil de chirurgie cardio-vasculaire, etc.  ».

Marie-Dominique Arrighi note que « le service de cardiologie nucléaire et le labo d’électrocardiographie n’ont pu être testés... étant tous deux en zone d’ombre. Autres services exclus de l’étude : les blocs opératoires et les unités de soins intensifs pédiatriques  ».
« Résultat : « Zéro interférence dans les 300 essais effectués »  », relève la journaliste.

Marie-Dominique Arrighi aborde le cas des « appareils vieillissants  », observant qu’« un des coauteurs fait quelques réserves : « Ils risquent de ne pas être assez blindés, il pourrait se produire des interférences »  ».

La journaliste constate par ailleurs qu’en France, « l’usage du mobile est toléré malgré une circulaire de 1995  ».
« Une interdiction en voie d’être assouplie  », poursuit Marie-Dominique Arrighi.


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