MEMRI
vendredi 10 mars 2006
Le 4 mars 2006, Al-Manar a diffusé des images filmées lors d’une visite de journalistes aux installations nucléaires de Bushehr, en Iran.
D’autres images de sites nucléaires iraniens ont été diffusées sur les chaînes télévisées arabes et iraniennes (liens en bas de page).
Al-Manar, le 4 mars 2006
Reporter: « Par souci de transparence, et dans le but de rassurer la communauté internationale et l’opinion publique sur la nature pacifique des activités nucléaires iraniennes, la direction de l’usine a autorisé la chaîne Al-Manar ainsi qu’un nombre limité de journalistes à visiter les installations afin qu’ils prennent connaissance des différentes étapes de leur construction.
Le compte à rebours de la date à laquelle le site deviendra opérationnel a été annoncé après la promesse du directeur de l’Agence nucléaire russe; lors de sa visite à Bushehr, de fournir à l'Iran dans un avenir proche le carburant nucléaire nécessaire. Les ingénieurs iraniens et les responsables du projet ont pris soin de répondre à toutes les questions, en particulier à la suivante, qui leur a été posée plus d’une fois: y a-t-il de l’uranium enrichi ? La réponse est que l’Iran n’a pas encore repris l'enrichissement d'uranium, et que de toutes façons, Bushehr est une centrale nucléaire, pas un site de production d’uranium enrichi. »
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Un ingénieur: « Nous utilisons le carburant nucléaire dans cette usine pour produire de l’énergie électrique. Ce carburant peut aussi être utilisé à d'autres fins civiles ».
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Un technicien: « En temps normal, la salle de contrôle de l’usine fonctionne automatiquement, mais l’usine peut aussi être contrôlée manuellement ».
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Reporter: « Ces professionnels ont évité d'aborder les questions politiques, se contentant de préciser qu’il n’existe aucun danger de contamination par les matériaux nucléaires de cette usine, et que par conséquent, les pays voisins n’ont aucun souci à se faire ».
« Au niveau diplomatique, on attend qu’Ali Larijani, responsable du projet nucléaire iranien, fasse part du résultat de ses pourparlers avec Moscou. Il semble pour l'heure que les deux parties aient décidé de poursuivre les négociations, après que Téhéran a donné son accord de principe sur la proposition russe. De nombreux points doivent toutefois encore être abordés, ce qui peut prendre plusieurs semaines - et non pas quelques jours -, d'après ce qu'une source haut placée du Conseil iranien de sécurité nationale a rapporté à la chaîne Al-Manar. »
Mohammad Shamas, Al-Manar, Téhéran
D’autres séquences sur les équipements nucléaires iraniens: