mercredi 7 décembre 2005
Seuls 275 km de la barrière de sécurité ont été construits sur un tracé qui en prévoyait 780, annonce le quotidien populaire Maariv 48 heures après l’attentat contre le centre commercial de Nétanya, où le kamikaze aurait profité des brèches de l’obstacle érigé le long de la Cisjordanie.
« La fin décembre était la date officielle à laquelle les travaux de construction de la barrière devaient être achevés mais deux-tiers du tracé est encore inexistant  », écrit le journal.
Selon les milieux de la Défense, les délais n’ont pas été respectés en raison des atermoiements de la Cour suprême qui a invalidé à plusieurs reprises certains tracés du mur. « Une chose est sà »re  », ironise le quotidien : « les terroristes circulent comme bon leur semble  ». Le journal publie une carte détaillée du tracé actuel qui comprend 580 kilomètres adjacents à la Ligne verte et 180 km d’enclaves annexant des territoires pour les rattacher au territoire israélien (dans les zones d’Ariel, de Karnei Shomron et de Maalei Adoumim).
Par ailleurs, souligne le Maariv, le ministre de la Défense, Shaoul Mofaz, a donné l’ordre avant-hier soir de procéder à des contrôles plus sérieux aux points de passage destinés aux Israéliens. Le chef du Commandement Centre de Tsahal, le général Yaïr Naveh, a demandé aux soldats postés à ces points de passage de questionner chaque conducteur pendant quelques secondes, afin de vérifier qu’il s’agit bien d’un Israélien, et qu’il ne transporte aucun équipement et aucun passager liés au terrorisme.
Toutefois, le travail s’opère principalement au niveau du renseignement et le Shin Beit s’efforce de réunir de plus amples informations dans la région de Jénine et de Tulkarem. Le but est de démanteler le Jihad islamique qui, malgré une centaine de membre arrêtés, ainsi qu’un grand nombre de blessés et de morts, compte encore plusieurs dizaines de terroristes actifs.