mardi 26 juillet 2005
« Ce projet constitue une épreuve très difficile pour Israë l », explique Ariel Sharon, qui est arrivé mardi soir à Paris pour une visite de deux jours. « Il y a une véritable déchirure politique, mais je reste persuadé que ce projet est très important pour Israë l et il sera réalisé dans les délais prévus. »
Le retrait de la Bande de Gaza et de quatre petites implantations de la Rive Occidentale doit débuter le 17 aoà »t et durer quatre semaines.
Jeudi dernier, le vice-Premier ministre israélien Ehoud Olmert s’était prononcé pour un avancement de la date de départ, et, lundi, le général Dan Harel, commandant militaire de Gaza, a précisé que l’armée israélienne était prête à évacuer les habitants des implantations en trois semaines.
Dans la soirée, le ministre israélien de la Défense, Shaul Mofaz, a rencontré le ministre palestinien Mohammed Dahlan pour discuter du retrait et de ce qu’adviendraient les logements des habitants des implantations. Israë l compte les détruire mais aucun accord n’a été conclu pour débarrasser les gravats ensuite.
Des milliers de soldats et policiers israéliens se sont entraînés mardi sur la base militaire déserte de Zeelim à évacuer les habitants des implantations, traînant des collègues pour les embarquer dans des cars dans un faux village arabe auparavant utilisé pour la formation à la guérilla urbaine contre les militants palestiniens.
Environ 5.000 membres des forces de l’ordre sont passés par ce camp du désert du Néguev cette semaine et 7.000 y sont attendus la semaine prochaine.
Selon les commandants, quelque 50.000 policiers et soldats participeront à l’évacuation des 9.000 habitants des implantations -8.500 dans la Bande de Gaza et 500 dans la Rive Occidentale. AP