La nouvelle avait surpris : on annonçait, en effet, que dans un geste de bonne volonté Téhéran acceptait de renoncer à enrichir de l’uranium à 20 %. Bonne volonté supposée due à ce qui aurait résulté de sanctions internationales de plus en plus mordantes. Un membre du parlement iranien était d’ailleurs cité. Mais cette nouvelle était fausse nous dit aujourd’hui un membre de la Commission de la Sécurité nationale et de la Politique étrangère, seule habilitée à donner ce genre d’information, semble-t-il.
Cela était sans doute trop beau pour être vrai...Non, Téhéran n’a pas cédé à des pressions internationales et renoncé à enrichir de l’uranium à 20 % comme l’exige la communauté internationale et l’AIEA...
Un député iranien l’aurait affirmé et cela avait été repris aussitôt ; mais cela a été démenti par un membre de la Commission de la Sécurité nationale et de la Politique étrangère du Parlement, seule habilitée à donner ce type d’information, selon l’agence de presse iranienne Fars news. Kazzem Jalali a déclaré, en effet, le 4 novembre que l’Iran a besoin de cette qualité d’uranium pour sa recherche nucléaire et son réacteur médical.
Démenti confirmé par d’autres sources qui réaffirment que c’est là le droit de l’Iran et qu’il s’agit pour le pays d’une « ligne rouge  », ironisant ainsi sur la demande du Premier ministre israélien présentée depuis la tribune de l’ONU, schéma à l’appui, qui évoquait justement la ligne rouge que le régime des ayatollahs ne devrait pas franchir dans sa course à la bombe nucléaire .
L’espoir ainsi suscité de voir l’Iran renoncer à sa course au nucléaire aura été bref et l’inquiétude quant à l’avenir proche demeure...