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Télévision officielle et quotidien officiel de l’Autorité palestinienne : la désinformation, la diabolisation et la négation d’Israë l au programme
Par Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 21 mars 2012

Tranquillement mais systématiquement la télévision palestinienne ou le quotidien Al-Hayat Al-Jadida, contrôlés directement par Mahmoud Abbas, désinforme et diabolise Israë l ou en nie l’existence, Å“uvrant ainsi contre toute perspective de paix. Un aperçu de ce qui a été proposé aux téléspectateurs entre le 24 février et le 14 mars et qu’a relevé l’Observatoire des Médias Palestiniens, Palestinian Media Watch.

24 février 2012 et 4 mars
Belles voix, piano, musique romantique, images de la guerre des Six Jours, prisonniers arabes les mains levées, bulldozers et maisons détruites. Voilàpour le décor. Quant aux paroles de cette chanson diffusée dans un programme culturel de la télévision officielle palestinienne, elles sont édifiantes :
« Mon pays, ils [ Israë l ] t’ont usurpé, divisé et volé...
La vérité – ils l’ont mutilée
La liberté – ils l’ont sipprimée
Nos champs – ils les ont brà»lés et ensemencés avec nos cadavres
Nos villages – ils les ont déracinés et remplacés par leurs maisons
En ton nom, Dieu, ils m’ont torturé
En ton nom, Dieu, ils m’ont expulsé  ».

2 mars 2012

Aperçu historique en une minute 42 sans paroles. Une belle femme vêtue de blanc - qui symbolise la Palestine - qui nourrit paisiblement des oiseaux est dérangée et menacée par une succession d’envahisseurs : romain, croisé, britannique puis israélien. Avant que Saladin ne revienne lui tendre la main et la sauver...Autre anachronisme dans ce clip diffusé par la télévision officielle palestinienne : on voit très tôt, alors que la femme court dans le sable, le Dôme du Rocher, signe de ralliement musulman par excellence.

4 mars 2012

Al-Hayat Al-Jadida, le quotidien officiel palestinien, prétend qu’un shekel datant de l’an 66 de l’ère chrétienne, période du Second Temple et de la rébellion juive contre Rome, vendu plus d’un million de dollars dans une vente aux enchères àNew York est une pièce palestinienne, s’inscrivant dans « la tradition culturelle palestinienne  »... Cette pièce porte en hébreu les mots « shekel d’Israë l et Jérusalem la Sainte  ».

14 mars 2012

UN clip souvent diffusé. Un chanteur populaire, une musique entraînante, des images du Temple Bahaï de Haïfa, de la Basilique de Nazareth, de la mer, etc. La majorité des lieux cités sont en Israë l.

les paroles : « Jaffa, St Jean d’Acre et Nazareth sont ànous
Jaffa, St Jean d’Acre et Nazareth sont ànous
De Bethléem àJénine, c’est la Palestine
Ramlé, Lod et Sakhnin sont palestiniens
Rien n’est plus beau que Jérusalem,
Peu importe où nous nous rendons,
de Safed àAl-Badhan [ près de Naplouse ], c’est la Palestine,
Tibériade et Ashkelon sont palestiniens  ».

Les 11 et 12 mars 2012

A propos des répliques israéliennes àla pluie de roquettes et missiles tirés récemment depuis la Bande de Gaza, Israë l est désigné comme l’agresseur par divers dirigeants comme Mahmoud Abbas ou Hanan Ashrawi, membre du Comité Exécutif de l’OLP.

Les 25 février et 11 mars 2012

Clip de près de 2 minutes et demie, produit par l’Autorité palestinienne. Le Psaume « Si je t’oublie, Jérusalem  », est détourné et devient un chant palestinien sur fond d’images d’églises, du Dôme du Rocher, d’enfants qui rient ou ont l’air soucieux, de souks ou d’arrestations par des forces de sécurité israéliennes qui viennent troubler un monde apparemment idyllique.
En voici les paroles.
« que mon bras droit m’oublie, que mon bras gauche m’oublie,
Que la lumière de mes yeux et le début de chants m’oublient, si je t’oublie, Jérusalem.
Que la joie dans mes yeux et le vert du monde m’oublient
Que chaque cÅ“ur m’oublie.
Que le sourire d’un enfant m’oublie, si je t’oublie, Jérusalem.
Que mes joies m’oublient, que mes matins m’oublient.
Que les soleils m’oublient et que les gens me rejettent,
[avec ] les étoiles, la lune, la pluie et les arbres.
Que les rues et les maison m’oublient.
Que je dépérisse, que je dépérisse et meure si je t’oublie Jérusalem.
Que la joie du jour, l’ombre des maisons, le son des cordes m’oublient,
et le rire de chaque voisin, si je t’oublie, Jérusalem.
Que les sourires des enfants et l’attente d’un rendez-vous m’oublient,
la joie d’une naissance et les grilles de la ville entière,
si je t’oublie Jérusalem  ».