le Premier Ministre Français Raffarin : les deux journalistes français détenus comme otage en Irak ont été libérés

mardi 21 décembre 2004


« Ils ont été libérés, ils ont été remis aux autorités françaises, ils seront de retour dans la journée de mercredi », a déclaré àl’AFP le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Hervé Ladsous.

Les deux journalistes se trouvent àAmman et doivent regagner Paris mercredi, a déclaré àl’AFP le frère de Christian Chesnot, Thierry Chesnot. « C’est un magnifique cadeau de Noë l », a ajouté le frère de l’ex-otage, photographe àl’agence Sipa.

Christian Chesnot, qui travaille pour Radio France Internationale (RFI), et Georges Malbrunot, journaliste au quotidien Le Figaro, avaient été enlevés le 20 aoà»t alors qu’ils se rendaient àNadjaf, à160 km au sud de Bagdad, pour couvrir la rébellion du chef radical chiite Moqtada Sadr.

Leur rapt avait été revendiqué par l’Armée islamique en Irak.

Leur libération intervient au 124e jour de leur captivité.

L’Elysée et le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin ont également annoncé cette libération, qui intervient àtrois jours des fêtes de Noë l.

M. Raffarin a exprimé sa « joie profonde ». L’Elysée a confirmé que les deux journalistes « remis aux autorités françaises » seront de retour en France « dès que possible ». A l’Assemblée nationale, les députés ont accueilli par une salve d’applaudissement l’annonce de ces libérations.

Auparavant, la chaîne de télévision qatariote Al-Jazira avait annoncé que l’Armée islamique en Irak avait libéré les deux otages.

Leur accompagnateur syrien, Mohamed al-Joundi, avait été rélâché en novembre. Il avait été retrouvé par l’armée américaine le 12 novembre àFalloujah, àl’ouest de Bagdad, puis libéré le 17 àBagdad.

Dans un communiqué de l’Armée islamique en Irak reçu par Al-Jazira, l’organisation qui avait revendiqué l’enlèvement a dit avoir libéré les deux journalistes français « parce que la preuve a été faite qu’ils n’espionnaient pas pour le compte des forces américaines ».

Leur libération répond également « Ã des appels et des exigences d’institutions et d’organisations musulmanes et en appréciation de l’attitude du gouvernement français sur la question irakienne, et de celle des deux journalistes sur la cause palestinienne », a indiqué la télévision.

Selon ce texte, les deux otages auraient été remis àl’ambassade de France àBagdad, a ajouté Al-Jazira.

Si leur lieu de détention n’a jamais été connu avec précision, beaucoup d’indices portent àcroire que les deux journalistes se trouvaient retenus àLatifiyah, à40 km au sud de Bagdad, au coeur de ce qui est devenu au fil des mois « le triangle de la mort » en raison des durs combats qui y opposent l’armée américaine et les groupes de la résistance sunnite.

pour plus de détails,vous auriez pu consulter le site du Point.fr :http://www.lepoint.fr/static/afp/francais/journal/une/041221173608.3q0ephtu.htm, cette adresse a été retirée de l’accès mais pas seulement sur le site du Point, toutes les dépêches ont mystérieusement disparu

Vous trouverez ci-joint un extrait de la dépêche d’agence du 21 décembre 2004 donnant l’information importante qui dérange :

19 :15 - dans un communiqué de l’Armée islamique en Irak reçu par Al-Jazira, l’organisation qui avait revendiqué l’enlèvement, a dit avoir libéré les deux journalistes français « parce que la preuve a été faite qu’ils n’espionnaient pas pour le compte des forces américaines ».

19 :15 - la libération des deux journalistes français répond « Ã des appels et des exigences d’institutions et d’organisations musulmanes et en appréciation de l’attitude du gouvernement français sur la question irakienne, et de celle des deux journalistes sur la cause palestinienne », indique la télévision Al-Jazira


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