Le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, a déclaré que rien ne laissait penser que Yasser Arafat, décédé le 11 novembre près de Paris, ait été victime d’un empoisonnement.

dimanche 14 novembre 2004


Invité sur radio J, il a dit se fonder sur l’absence d’ouverture d’une information judiciaire par les autorités françaises et la délivrance d’un « permis d’inhumer ».

« Rien dans le dossier médical, semble-t-il, n’a montré qu’il avait été empoisonné. Sinon ce serait la justice qui aurait eu àprendre en considération ce dossier », a-t-il dit sur Radio J.

Philippe Douste-Blazy a précisé qu’il n’avait pas eu lui-même, comme médecin ou comme ministre, accès au dossier médical du président de l’Autorité palestinienne.

Il a répété que « tout a été fait » sur le plan « technique, scientifique et médical » pour soigner Yasser Arafat àl’hôpital militaire Percy, àClamart.

Prié de dire s’il était favorable àla levée du secret médical pour mettre fin aux spéculations, Philippe Douste-Blazy a répondu qu’il y avait une législation et qu’une telle décision appartenait àla famille.


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