vendredi 12 novembre 2004
Monsieur le Président,
Je tenais, par la présente, à vous présenter toutes mes condoléances pour la mort de votre ami, Yasser ARAFAT.
Votre émotion d’hier nous aurait presque touchés, si nous avions pu oublier que cet homme est un assassin ! Assassin d’enfants, de femmes, de familles innocentes ; assassin aussi des enfants et des femmes de son propre peuple, qu’il envoyait se faire sauter pour tuer ou estropier d’autres gamins de leur âge, ou d’autres mamans.
Honte à vous de choisir ainsi vos amis. Honte à nous d’avoir choisi un tel Président, qui dilapide notre argent comme nous l’avons encore vu en cette circonstance, et qui humilie notre nation, faisant porter à nos soldats le cercueil de ce monstre, et faisant jouer l’hymne national pour rendre les honneurs à ce tueur sanguinaire.
D’ailleurs, pour ce qui est de territoires « occupés  », nous avons encore vu ces derniers jours que la France, au passé (et…au présent !) colonial notoire, n’a guère de leçons à donner au monde sur le sujet.
D’ailleurs, en quoi, aujourd’hui, notre pays peut-il encore donner des leçons à quiconque ? Les Français sont bien les seuls à penser que notre pays pèse encore quelque chose dans le monde.
La seule chose qui me console en tout cela est que chacun devra rendre compte, à la fin, pour tout ce qu’il aura dit et fait. Et… que dira votre ami, et que direz-vous lorsque vous comparaîtrez devant le Juge Suprême qui est….. le D.ieu d’Israë l…
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.