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Mais qui paie la partie palestinienne de la campagne BDS qui intensifie ses efforts ?
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 9 novembre 2010
dernière modification le 10 novembre 2010

par Desinfos

Fort heureusement la campagne BDS anti-israélienne est illégale en France, quoi qu’elle ait le soutien direct d’une grande partie de la gauche et le soutien indirect du Quai d’Orsay...Aujourd’hui ses organisateurs lancent une campagne coordonnée qui devrait augmenter sa nocivité....Reste la question essentielle du financement....

Campagne éhontée, les bons et les méchants désignés...pressions....

Inciter au boycott des universitaires, chercheurs, artistes, sportifs ou produits israéliens est interdit en France...Ce qui n’est que justice et bon sens.

Toutefois la section française de la campagne existe et rassemble un ramassis d’anti-israéliens, antisémites connus pour la plupart auquel s’ajoutent des personnes de bonne foi, bernées par les mensonges de la propagande anti-israélienne. Ils ajoutent foi aux contes et légendes qui prétendent que les Palestiniens et les Arabes israéliens sont des victimes innocentes aux mains d’occupants, le doigt sur la gâchette...et autres fumisteries..

La plupart de ceux qui se font piéger croient que les photos obscènes présentées au Musée d’Art de la Ville de Paris donne un reflet fidèle de la réalité gazaouie, ignorant qu’on trouve dans la Bande de Gaza des hôtels de luxe et des centres commerciaux qui feraient pâlir d’envie les Égyptiens qui vivent dans une vraie misère àquelques pas de là...Il ignorent aussi, sans doute, que le sort des femmes palestiniennes est très peu enviable... ou que les Palestiniens reçoivent des millions d’Euros de subventions, y compris de la France où le nombre de pauvres va croissant...

Cette campagne désigne les « bons – les boycotteurs - et les méchants - ceux qui refusent le boycott -  » Ainsi IKEA est montré du doigt ou encore le Conseil régional qui a autorisé Agrexco às’implanter àSète, y créant des emplois. Agrexco qui commercialise d’ailleurs des produits palestiniens...De plus cette organisation dont la raison d’être est anti-israélienne, intervient ici dans la question des retraites en France !

A contrario, le réalisateur Mike Leigh ou la Norvège – qui refuse qu’Israë l puisse faire des essais de ses sous-marins dans ses eux, sont encensés... Des pressions sont exercées sur les artistes qui devaient se rendre en Israë l et beaucoup cèdent... en bloc parfois, comme ces 150 artistes irlandais...

Une campagne palestinienne et ses ramifications financée par qui ?

De toute évidence, ni les 170 ONG palestiniennes, qui ont lancé cette campagne, ni leurs succursales n’ont de problèmes de financement, àvoir le nombre de personnes qui travaillent pour eux, les infrastructures et frais de fonctionnement nécessaires.... Si ces sommes peuvent être ainsi désinvesties, pour reprendre la terminologie BDS, c’est que tout va sans doute bien pour la population palestinienne...

L’une de ces succursales, l’Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine, basée àParis, s’emploie àvilipender Israë l de concert avec, entre autres, le BRICUP The British Committee for the Universities of Palestine , en coopération avec le PACBI palestinien La liste est longue...

Les soutiens

Une partie de la gauche – socialiste y compris – soutient directement cette campagne , le Quai d’Orsay la soutenant indirectement en envoyant des activistes de cette campagne en émissaires dans ses centres culturels dans les Territoires et la France aussi quand elle soutient financièrement, par exemple, des universités partie prenantes de cette campagne...On trouve ici la liste des établissements palestiniens ou de leurs étudiants qui appellent àne pas « normaliser  » les relations avec Israë l

Le Technion, l’un des fleurons de l’excellence israélienne dans la ligne de mire : imbécilité

On mesure le degré d’imbécilité de ce type de campagne en parcourant la liste des établissements universitaires ou culturels que ces boycotteurs s’évertuent àmettre àmal...Un exemple symptomatique est le Technion, l’un des fleurons de l’excellence israélienne où travaillent des chercheurs de toutes origines. Ce que l’on pourra constater lors de la Journée Scientifique de l’Association du Technion France le 14 Décembre, placée sous le Haut Patronage du Président de le République, consacrée cette année aux nanotechnologies et àleurs applications, avec la participation de chercheurs français et israéliens.

Sa directrice, Muriel Touaty, souligne, àce propos que « star parmi les stars, il y aura Hossam Haick, de la Faculté de Génie Chimique et Russell Berrie Nanotechnology Institute du Technion, dont l’application des nanotechnologies et capteurs chimiques dans le dépistage précoce du cancer fera date...

Tenter de freiner, voire d’interdire une coopération avec de tels instituts et chercheurs, dont les travaux bénéficient àl’humanité entière, relève de l’absurde. Ce que fait pourtant l’AURDIP qui Å“uvre, si l’on peut dire, avec des étudiants et des enseignants des Universités McGill et Concordia àMontréal pour que ces deux établissements coupent les ponts avec l’Institut israélien de renommée mondiale

Une plateforme européenne de la haine anti-israélienne

Ces organisations annoncent avec satisfaction le lancement de leur plateforme européenne pour le boycott académique et culturel d’Israë l On trouve la liste des organisations partie prenantes dans leur communiqué. Mais cette entreprise n’est qu’un petit pan d’une action destructrice haineuse.