vendredi 23 juillet 2004
Clôture de Sécurité : L’Europe vote la condamnation d’Israë l par l’ONU
Le 21 juillet, lors de leur Assemblée générale, les nations réunies se sont massivement exprimées pour condamner l’une des leurs, Israë l, coupable de vouloir se protéger du terrorisme palestinien par une clôture de sécurité dont l’efficacité est déjà prouvée.
France-Israë l dénonce l’activisme pro-arabe et anti-israélien dont la diplomatie française a fait preuve une fois de plus à cette occasion.
Voilà longtemps que l’Onu ne dit plus le Droit, mais la loi - souvent inique - d’une majorité totalitaire. L’Europe, celle des 25, n’a pas craint de s’y rallier.
C’est elle que le tribunal de l’Histoire condamnera.
De la déclaration de Sharon À celle de Chirac
Concernant la déclaration faite le 18 juillet par le Premier ministre israélien appelant les Juifs de France à monter en Israë l et surtout concernant ses suites, l’Association France-Israë l estime nécessaire de faire trois mises au point :
Cette déclaration a été faite de façon improvisée pour répondre à une question d’une délégation américaine. Elle s’inscrit dans les discours très habituels de M. Sharon et de tous les Premiers ministres israéliens.
M. Sharon n’a pas appelé les Juifs de France à venir en Israë l « immédiatement », mais « aussi tôt que possible », formule bien plus banale qui a été traduite et exploitée avec un souci manifeste du Quai d’Orsay de faire monter la tension avec Israë l. Arafat est en revanche bien ménagé quand des Français sont pris en otages à Gaza par des bandes armées plus ou moins incontrôlées.
S’il y a eu récemment des propos de dirigeants de nature à provoquer un esclandre, ce seraient ceux du Président de la République qui, le 14 juillet sur TF1, a parlé de « nos compatriotes juifs, musulmans ou d’autres, même tout simplement parfois des Français… ».
France-Israë l s’était abstenu de réagir à ces propos de M. Chirac, aussi choquants soient-ils, mais y est contraint par la réaction démesurée de la diplomatie française aux propos bien plus anodins de M. Sharon.