L’agression fictive dans le RER ne doit pas discréditer la lutte contre l’antisémitisme, estimen l’UEJF

mercredi 14 juillet 2004


La révélation du caractère fictif de l’agression dans le RER D « n’enlève rien àl’importance de la lutte contre l’antisémitisme dans son ensemble », estime l’UEJF (Union des étudiants juifs de France).

« L’ampleur prise par cette affaire est une preuve supplémentaire de la fébrilité de la société française face àl’antisémitisme », considère l’UEJF dans un communiqué.

La jeune mère de 23 ans, qui affirmait avoir été agressée vendredi par six jeunes dans le RER D, a avoué mardi au cours de sa garde àvue qu’elle s’était elle-même dessiné des croix gammées sur le ventre.

« Malgré cette affaire, le nombre d’actes antisémites est en forte augmentation en 2004 », note l’UEJF.

« Il ne faudrait pas que certains profitent de cette affaire pour jeter le discrédit sur la lutte contre l’antisémitisme dans son ensemble », ajoute son président Yonathan Arfi. « Si les politiques et les médias ont réagi aussi vivement, c’est qu’ils savent qu’un tel scénario d’horreur est malheureusement plausible ».


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