L’Etat est responsable de la mort d’Abir Aramin, une petite fille palestinienne de dix ans du village d’Anata. C’est ce qu’a décidé hier le tribunal de district de Jérusalem. La juge a établi que la petite fille a été tuée par une balle en caoutchouc tirée par un garde-frontières.
Abir Aramin avait été tuée en janvier 2007 près de son école, dans le village d’Anata situé au nord de Jérusalem. La police avait tout d’abord affirmé que sa mort n’était pas le résultat de tirs des gardes-frontières, mais les examens réalisés à la demande de la famille ont établi que la petite fille a effectivement été tuée par une balle de fusil en caoutchouc.
La famille a intenté un procès en dommages et intérêts et hier, la juge Orit Efal-Gabay du tribunal de district de Jérusalem a établi que l’Etat est responsable de la mort d’Abir et devra dédommager sa famille. Selon la juge, les tirs en direction d’Abir et de ses camarades ont été effectués de manière négligente et en violation des règles d’engagement.
La somme du dédommagement sera décidée d’ici deux mois.