Le groupe de luxe LVMH est la dernière victime collatéralle du conflit israélo-palestinien. Il vient d’être assigné devant le tribunal d’instance de Nanterre par l’association pro-palestinienne Capjpo Europalestine qui entend faire du boycottage d’Israë l un marqueur.
Motif ? LVMH, via sa filiale Sephora, commercialise la marque Ahava dont les produits de beauté proviennent d’un kibboutz, Mitzpe Shalem , situé en Cisjordanie, sur la rive de la Mer morte.
Fondé dans les années soixante-dix par des soldats de la brigade Nahal et rattaché à la fédération de kibboutz liés au Parti travailliste, Mitzpe Shalem est un exemple de reconversion réussie d’un modèle coopératif en déclin depuis une génération.
C’est surtout une cible de choix compte tenu de la renommée mondiale du groupe de Bernard Arnault.