Le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abou Al-Gheit avertit qu’un Iran nucléaire propulserait les pays Arabes dans la course àl’armement nucléaire

MEMRI Middle East Media Research Institute

mercredi 28 avril 2010, par Desinfos

Les extraits suivants sont tirés d’une interview du ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abou Al-Gheit, diffusée sur la première chaîne télévisée égyptienne le 11 avril 2010.


Voir en ligne : Voir les extraits-vidéo sous-titrés en anglais sur MEMRI TV :

Interviewer : Permettez-moi de vous poser la question de l´homme de la rue : Qu´y a-t-il de mal àce que l´Iran obtienne l´arme nucléaire ? C´est un pays islamique, un voisin des Arabes, et ses capacités sont dirigées contre les ennemis des Arabes et des musulmans. En quoi l´obtention de l´arme nucléaire par l´Iran pourrait-il nuire àl´Egypte ?

Ahmad Abou Al-Gheit :
Nous avons oublié l´histoire.

Interviewer : Que voulez-vous dire ?

Ahmad Abou Al-Gheit : L´Iran est une puissance perse, pas arabe. Elle a des desseins et des intérêts dans le Golfe, où elle occupe des îles arabes. Elle exerce son influence en Irak, et dans le passé, elle a mené une guerre contre l´Irak.

[...]

Un Iran nucléaire représenterait une menace de prolifération nucléaire au Moyen-Orient. C´est pourquoi nous ne pouvons pas l´accepter. Nous voulons que l´Iran s´abstienne de forcer les Arabes às´engager dans la course [àl´armement nucléaire] contre lui. Nous devrions tenir compte du fait - et ne l´oubliez pas, comme le font certains - que l´Iran souhaite exercer sur la région une influence qui ne correspond pas aux priorités et intérêts des Arabes.

Face àl´influence iranienne en Irak, nous devrions nous méfier. L´Irak est un pays arabe. Face àl&acut e ;influence iranienne sur un pays comme le Liban, nous devons dire ànos frères libanais que l´identité arabe doit primer sur l´appartenance religieuse. Face àl´influence [iranienne] au-delàde la frontière égyptienne, sous forme d´une aide au Hamas contre Israë l, et non pas pour libérer la bande de Gaza ou la Cisjordanie, mais pour envoyer àIsraë l le message : nous pouvons vous atteindre...

[...]

Nous, en Egypte, n´avons pas l´habitude de la division en sunnites et chiites. Je suis diplomate depuis 45 ans, depuis 1965. Jamais de ma vie n´ai-je demandé àun responsable, diplomate ou ministre irakien s´il était chiite ou sunnite.


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