Rachel Samoul - israelinfo
vendredi 14 mai 2004
D’Antigone dérobant les dépouilles de ses frères exposés pour les enterrer au mépris des ordres de Créon aux autorités israéliennes devant « négocier  » pour récupérer des morceaux de corps explosés, c’est le même respect dà » aux morts qui traverse les siècles.
Dés lors, que penser de ces activistes (?) palestiniens qui, non seulement ne respectent pas la vie des autres, - depuis septembre 2000, plus de mille civils israéliens et parmi eux, une majorité de femmes et d’enfants sont morts -, mais n’accordent aussi aucun prix à leur propre vie puisqu’ils font l’apologie du martyr ?
Que penser de résistants (?) qui tirent à bout portant sur des petites filles de 11 à 2 ans ? Que penser du courage (?) de dirigeants qui envoient leurs propres enfants de 11 ans se fairent sauter ?
Du lynchage des soldats à l’exhibition de cuir chevelu et de chairs ensanglantées, ce n’est plus de « Barbarie à visage humain  » comme le disait B-H-L, qu’il s’agit mais d’une barbarie sans visage.
Les terroristes qui exposent les lambeaux de chairs sont masqués comme les méchants dans « Sa Majesté les Mouches  » de W. Golding qui se masquaient pour pouvoir exécuter leurs forfaits.
Ce ne sont pas les visages explosés et défigurés des soldats israéliens qui ne présentent plus aucun signe de « Tsélem Enoch  », de « face humaine  », d’humanité mais bien ceux des assassins.