Steve N.
dimanche 18 avril 2004
L’emploi de certains mots est soigneusement choisi par les médias en fonction du sujet à traiter. Concernant Israel, le choix des mots employés par la majorité des médias donne une indication claire sur leur partialité.
Prenons le cas de l’élimination de Rantissi.
L’immense majorité des médias parlent de : « l’assassinat » de Rantissi par les forces de sécurité Israélienne. Bien que le terme d’assassinat me semble inadapté concernant l’opération sur Rantissi, ça peut quand même se discuter.
Ce qui pose un vrai problème, c’est lorsqu’on écoute ces même médias relater, dans le même temps, un attentat terroriste en Israel. Combien de fois avons nous entendu parlé d’assassinat de civils Israéliens ? Dans la plupart des cas ont a entendu : des Israéliens « ont trouvé la mort » dans un attentat.
Le poids des mots a une importance capitale. Lorsqu’on parle d’assassinat, il y a forcément un assassiné mais aussi ; un assassin...
L’information devient tout à fait indigeste lorsque juste après il est indiqué qu’Ariel Sharon ou qu’un autre membre du gouvernement Israélien se félicite de cet(te) opération/assassinat. Il est à noter qu’on ne nous montre jamais ces palestiniens qui font la fête après un attentat en Israë l. Fête d’autant plus joyeuse que de nombreux civils innocents sont assassinés (pour le coup, le mot est employé à bon escient).
D’après vous, l’information est-elle tuée, assassinée ou trouve t-elle simplement la mort avec nos médias ?