La Belmontoise-AIR (Agence Indépendante de Réinformation)
mardi 23 mars 2004
« La France condamne l’action conduite contre Cheikh Yassine comme elle a toujours condamné le principe de toute exécution extra-judiciaire, contraire au droit international. Cette attaque comporte des risques très graves de relance de la tension dans l’ensemble de la région. La violence ne peut être une solution ».
Pour l’élimination de Bin Laden, des indiscrétions nous ont permis de nous procurer le communiqué rédigé à l’avance par les hauts fonctionnaires au cours d’un brain-storming dirigé par Dominique de Villepin :
« La France se réjouit de l’action conduite contre Bin Laden comme elle a toujours participé activement à la lutte contre le terrorisme international, en accord avec le droit légitime des démocraties de se défendre. Cette élimination est la première étape de l’apaisement des tensions planétaires qui ne peuvent passer que par le règlement du conflit proche-oriental où le cycle de la violence ne peut être une solution ».
Le Quai d’Orsay insiste sur la distinction à faire entre deux sortes de terroristes : ceux qui tuent des Juifs, protégés par le « Droit international », et ceux qui tuent des innocents.