lundi 8 mars 2004
Washington a « une responsabilité morale et politique en tant que parrain du processus de paix (...) Sans les Etats-Unis, la superpuissance de ce monde, il n’est pas possible de mettre fin à ce conflit », a-t-il déclaré depuis Londres où il devait s’entretenir avec le Premier ministre Tony Blair.
Il a également critiqué les autres « parrains » de la « feuille de route » -Union européenne, Nations unies et Russie. « Où est le ’Quartet’ qui n’a pas envoyé de superviseurs pour veiller à la mise en oeuvre des engagements des deux parties ? », a-t-il lancé, « il n’a même pas avancé d’idées créatives pour assister Palestiniens et Israéliens dans la reprise des négociations et la remise sur les rails du processus de paix ».
« Le temps presse pour une solution à deux Etats », l’un israélien, l’autre palestinien, côte à côte, a estimé M. Qoreï, « les modérés et les forces de paix perdent leur crédibilité à mesure que le temps passe ».
Ahmed Qoreï effectue sa première visite officielle en Grande-Bretagne en tant que Premier ministres. Il est arrivé dimanche soir, quelques heures après la rencontre entre M. Blair et le président égyptien Hosni Moubarak. Les deux dirigeants ont discuté, selon les services de M. Blair, « de l’élan à donner aux réformes dans la région et de la façon dont chacun des partenaires pouvait s’engager ».
Tony Blair avait rencontré la semaine dernière le ministre israélien des Affaires étrangères Silvan Shalom ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie.