Les deux associations CAPJPO-Europalestine et Oumma ont perdu aujourd’hui le procès pour injure qu’elles avaient intenté au philosophe Alain Finkielkraut devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les propos poursuivis remontaient au 11 décembre 2005. Dans l’émission Qui Vive, diffusée sur Radio RCJ, Alain Finkielkraut avaient soutenu que les militants des deux associations parties civiles n’étaient pas « des gens bien », mais « des gens qui ne veulent pas lâcher la proie juive ».
CAPJPO-Europalestine (association de défense des Palestiniens) et Oumma (site d’information sur l’islam francophone) avaient alors assigné le philosophe en justice, estimant qu’il les avait taxées d’antisémitisme.
Remettant ces propos dans leur contexte, la 17e chambre a estimé lundi que les parties civiles avaient mal compris ce qu’avait voulu dire M. Finkielkraut et que celui-ci n’avaient pas dénoncé « un antisémitisme de principe des parties civiles mais le harcèlement dont il faisait l’objet de leur part ».
Elle a donc relaxé le philosophe.