La haine et l’antisémitisme passent par l’abaissement de la langue
Tribune Juive | Guy Konopnicki
Article mis en ligne le 11 juin 2021
Le traducteur de Mein Kampf, Olivier Mannoni, reprend presque mot pour mot ce que ma mère me répétait en me faisant travailler mes Die Der Das : “Hitler parlait un très mauvais allemand“.
Cela m’amusait, mais ce n’est nullement anecdotique. Le nazisme surgit, alors que la littérature de langue allemande connaît une
véritable apothéose, sur fond de déchéance des deux empires germaniques.
Franz Kafka meurt quand Hitler commence.