Après dix ans au pouvoir, le premier ministre israélien voit son trône vaciller. Il voit se dresser contre lui une coalition hétéroclite qui va du « Nouvel espoir » de Gideon Saar, en rupture du parti Likoud à la droite duquel il se positionne, au parti travailliste revigoré, au parti Meretz à l’extrême-gauche et même à la Liste Arabe Unifiée. Au-delà des profondes différences idéologiques qui les opposent, tous réclamant en termes plus ou moins virulents le départ du « roi Bibi » comme l’appellent ses partisans. Ce qui est étonnant, c’est que son « règne » a été marqué par une suite de réussites exceptionnelles qui font qu’à l’étranger on ne tarit pas de louanges sur lui.
Nul n’est prophète en son pays : le cas Netanyahou
par Michèle MAZEL
Article mis en ligne le 26 mars 2021