Les faits d’abord : 642 personnes, hommes et enfants, ont été enfermés le 10 juin 1944 dans l’église d’Oradour-sur-Glane par les soldats de la division Das Reich qui y ont ensuite mis le feu. Il n’y a eu que six survivants. Choqués par la découverte d’une inscription négationniste, le 21 août, les dirigeants français ont immédiatement réagi. Pour le président de la République il s’agit « d’un acte inqualifiable ». Le premier ministre Jean Castex : « J’ai appris avec colère et consternation la dégradation du centre de la mémoire d’Oradour-sur-Glane. Souiller ce lieu de recueillement, c’est aussi salir la mémoire de nos martyrs. Tout est mis en œuvre pour que les auteurs de ces actes infâmes en répondent devant la Justice ».
Oradour : déclarations officielles et commentaires
par Michèle MAZEL | TEMPS et CONTRETEMPS.
Article mis en ligne le 25 août 2020