S’engager dans une analyse avec un psychanalyste qui s’appelle Lavie, c’est peut-être une façon d’être au monde, et un encouragement pour la suite des événements. Mort mardi 7 juillet, le psychanalyste Jean-Claude Lavie allait fêter ses 100 ans en novembre.
Il avait changé son véritable nom, Lévy, en Lavie après la Seconde Guerre mondiale, pendant laquelle il s’était engagé dans la Résistance en adhérant au SOE (Special Operations Executive), une branche des services secrets britanniques.
Il avait ensuite rejoint la 2e division blindée du général Leclerc comme conducteur de char. Des photos de ce futur patient de Lacan le montrent aux commandes d’un char.
D’autres clichés le saisissent dans les airs, sylphide, avec Paris en toile de fond et dans les mains la barre d’un trapèze, l’une de ses passions. Il en avait installé un sur le toit de l’immeuble qu’il habitait, près de l’Opéra.
Le psychanalyste et Grand résistant Jean-Claude Lavie est mort
koide9enisrael| | Virginie Bloch-Lainé
Article mis en ligne le 12 juillet 2020