Ne lis pas “harouth” – gravé, mais “herouth” – liberté. Pirke Avot
Le confinement met à l’épreuve notre besoin de liberté. Quand chaque geste de la vie quotidienne – sortir de chez soi, se rendre dans un magasin, aller chez le coiffeur ou prendre l’autobus – est soumis à des conditions draconiennes, ou purement et simplement interdit, ce sont nos libertés fondamentales qui sont entamées. Cette réalité nouvelle amène certains observateurs à rejeter par principe toute atteinte aux libertés publiques, comme si la protection de la santé publique n’était pas elle aussi une obligation de l’Etat envers ses citoyens (1).
“Seuls dans l’Arche” (IV) : Quelle Liberté pour une humanité malade et menacée ?
Times of Israël en français | Pierre Lurçat
Article mis en ligne le 1er mai 2020