Le 4 novembre 2019, le président iranien, Hassan Rohani, a annoncé la relance d’activités d’enrichissement d’uranium, jusqu’à présent « gelées ».
Il s’agit d’une nouvelle étape de son désengagement progressif de l’accord sur le programme nucléaire signé à Vienne le 14 juillet 2015.
La production d’uranium enrichi a déjà commencé dans l’usine souterraine de Fordow, au sud de Téhéran.
Le même jour, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) l’AIEA a estimé qu’il n’était « pas acceptable » que Téhéran ait momentanément empêché l’une de ses inspectrices de quitter l’Iran en raison de suspicions à son encontre. L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a annoncé avoir retiré l’accréditation de l’inspectrice concernée en raison d’un incident survenu lors d’un « contrôle » à l’entrée de l’usine de Natanz.
Le double jeu de la stratégie iranienne
JCPA-CAPE de Jérusalem
Article mis en ligne le 25 novembre 2019