Le 23 septembre 2019, dans un palace près du siège de l’ONU à New-York, le président français s’est entretenu longuement avec son homologue iranien, Hassan Rohani. Devant les caméras et les nombreux journalistes, les deux leaders ont échangé une chaleureuse poignée de mains. Pourtant, quelques heures plus tôt, Macron, le Premier ministre britannique Johnson et la chancelière allemande Merkel, avaient publié ensemble un communiqué musclé et ont clairement haussé le ton contre Téhéran. Ils désignaient sans équivoque l’Iran comme le responsable des attaques contre les installations pétrolières saoudiennes et exhortaient les Ayatollahs à s’abstenir de toute nouvelle provocation.
Macron : le nouveau « gardien » de la Révolution islamique iranienne
Freddy Eytan | Le Cape
Article mis en ligne le 26 septembre 2019