Parmi les millions de Juifs qui ont été conduits à la mort pendant l’Holocauste dans des wagons à bestiaux, nous ne saurons jamais combien d’entre eux ont griffonné leurs derniers mots à leurs proches, ont inscrit une adresse et les ont jetés par la fenêtre du train, dans l’espoir que quelqu’un les trouve et les poste.
On peut supposer sans risque de se tromper que très peu de ces tentatives désespérées de communication ont été découvertes, et qu’encore moins sont parvenues à leur destinataire. Cependant, l’un de ces mots, découvert le long de la voie ferrée, a miraculeusement et contre toute attente, atteint la bonne adresse
Lettres d’amour de la Shoah : les messages jetés par les interstices des wagons à bestiaux
Alliance
Article mis en ligne le 2 mai 2019