Vox populi, vox dei ? Pas tout à fait : quand l’Autre[1], grimé sous le masque d’un Jupiter, se prend les pieds dans le tapis, la raison n’est plus raison et le politique tisse de travers. De travers de quoi ? De ce qui lui échappe du réel incertain. Si incertain, ce réel, qu’à faire de sa brisure en mille marchés un petit tas de rêves, on s’en débarrasserait au profit de tous. De tous-en-même, pourrait-on dire. En effet, dans l’idéal, toute brisure de l’Autre, ce trésor fantasmé du pouvoir, autoriserait la distribution la plus égalitaire des biens et des personnes par abolition de toutes différences y compris sexuelles.
Vox Populi, Vox Dei
Marc Nacht, mabatim.info Psychanalyste, écrivain
Article mis en ligne le 8 janvier 2019