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La France contribue à financer le terrorisme palestinien
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 26 décembre 2018

Les Territoires palestiniens sont les premiers bénéficiaires de l’aide de la France, avec plus de 500 millions d’euros pour la période allant de 2008 à 2017. S’ajoutent des aides diverses à différents niveaux, comme des remises de Prix décernés par des institutions ou des aides de municipalités françaises. Le but affiché étant de soutenir l’économie palestinienne et de contribuer à mettre en place des structures indispensables. Ce qui n’empêche pas le chômage de toucher 27% - et 42% à Gaza- d’une population de 4,5 millions d’habitants. Il y a pourtant un secteur prioritaire pour les dirigeants palestiniens et qui paie bien : celui du terrorisme. Auquel, de fait, la France contribue.

Récompenser le terrorisme

L’institut de recherche et Observatoire Palestinian Media Watch – PMW -, qui a fait connaître le financement du terrorisme par l’Autorité palestinienne par le biais de « salaires » versés aux terroristes palestiniens et/ou à leur famille, et en donnait récemment de multiples exemples, associant les paiements et l’identité des victimes, publiait début décembre une analyse rigoureuse concernant les fonds versés à l’AP par la France et dont la conclusion est que, ce faisant, de fait la France « lui permet de récompenser les terroristes » .
Se basant sur des chiffres donnés par l’Autorité palestinienne, l’étude montre que la part que la France donne au « budget général palestinien pour 2018 » a été de « 16 millions d’euros ». Or, ce sont 7% de ce « budget général » qui sont consacrés au paiement des « salaires » versés aux terroristes emprisonnés, aux terroristes sortis de prison, aux terroristes blessés et aux allocations aux familles des terroristes tués, qualifiés de « martyrs », une distinction très prisée dans cette société palestinienne, censée ouvrir les portes du Paradis de surcroit. « Salaires » versés aux terroristes du Fatah, comme du Hamas.
En mars 2018 cela représentait quelque 44% de l’aide que l’AP attendait des pays donateurs . Mais on sait que, depuis, les États-Unis, ayant adopté la loi Taylor Force – du nom d’un ancien combattant américain qui avait repris des études, était allé en Israël avec son université, y avait été assassiné par un terroriste – ont largement réduit leur contribution, justement en raison de l’utilisation des fonds étrangers pour financer et donc encourager le terrorisme, dans une société largement touchée par le chômage – 27% et 42% à Gaza.
Bien que se plaignant de revenus insuffisant de la part des pays donateurs, l’Autorité palestinienne décidait en 2017 de rehausser dans son budget ces primes au terrorisme de 4 à 8% . Mahmoud Abbas considère, et l’a dit à maintes reprises, que « depuis 1965 » ces paiements sont une priorité et que ces « personnes sacrées » passent avant les vivants

PMW demande à la France de mettre une condition à ses versements, comme le font d’autres pays

La France, ou plutôt le contribuable français, contribue donc à hauteur de plus de 5% à cette incitation au terrorisme, à ces « récompenses » versées aux terroristes. PMW en appelait donc début décembre au gouvernement français à adopter une législation, comme d’autres pays l’ont fait, à l’instar des États-Unis , mettant comme condition à ses versements de fonds que ceux-ci ne servent pas à promouvoir et récompenser le terrorisme. Ou que le montant des fonds versés soit amputé de 7%, comme l’a récemment décidé la Hollande .
La France, alors que nombre de Français se plaignent amèrement de la situation économique du pays entendra-t-elle cette demande ? Cela semble peu probable compte tenu de sa position envers l’Autorité palestinienne qui est le premier récipiendaire de son aide dite humanitaire, soit plus de 500 millions d’euros pour la période 2008-2017. Pour ne prendre que quelques exemples illustrant l’attitude de la France envers Israël et les Palestiniens, on rappellera que début décembre, en pleine crise sociétale, la France recevait le Premier ministre palestinien et une équipe interministérielle pour signer dix contrats avec les Palestiniens, en clair, verser de nouveaux fonds qui seront dépensés sans le moindre contrôle . Le Premier ministre français en profitait pour « appeler Israël à lever le blocus de Gaza » - un blocus maritime destiné à empêcher les envois d’armement au Hamas terroriste qui y règne. Ce que rapportait, entre autres, l’agence de presse iranienne PressTV .

Rami Hamdallah rencontrait aussi le Président du Sénat, Gérard Larcher et le ministre des Affaires étrangères Le Drian recevait son homologue palestinien. Lors de la réunion du Cabinet palestinien qui suivit cette visite le ministre palestinien se félicitait du succès de cette visite et du soutien du Président français… .
Au chapitre du soutien aux Palestiniens très sujet à caution et significatif, montrant un parti-pris officiel français de bien mauvais aloi, on mentionnera aussi l’attribution de Prix, comme « le prix des Droits de l’Homme de la République française, créé en 1988, …organisé chaque année par la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH), institution nationale de promotion et de protection des droits de l’Homme. Doté par le Premier ministre, il récompense des projets individuels ou collectifs de terrain en faveur des droits de l’Homme », entre autres à « B’Tselem (Centre d’information israëlien sur les droits de l’homme dans les territoires occupés) et l’association Al Haq, en Israël-Cisjordanie (récompense commune . ONG Monitor, observatoire des ONG souligne que ces deux récipiendaires sont pour le moins controversés. Le directeur d’Al Haq ayant été condamné, en effet, pour son « rôle actif au sein du FPLP, mouvement terroriste, pour ne prendre qu’un exemple. Quant à B’Tselem, elle diffame régulièrement Israël, ce qui ne l’empêche pas de recevoir des fonds du [Consulat de France à Jérusalem – autre nom pour l’ambassade de France auprès des Palestiniens-
En décembre également, remise du Prix franco-allemand des Droits de l’Homme à quinze lauréats. Dont le fondateur de Tent of Nations. Prix remis par le consul de France et un représentant de l’Allemagne – pays fort peu favorable à Israël sous la gouvernance Merkel - à Ramallah. Le consulat de France à Jérusalem nous en dit ceci : « A la tête de cette organisation qu’ils ont fondée, Daoud Nassar et sa famille œuvrent depuis près de vingt ans pour l’entente entre les peuples israélien et palestinien. Dans la propriété viticole familiale près de Bethléem, entourée de colonies, la famille Nassar dirige un centre éducatif, social et environnemental, dans lequel elle sensibilise les visiteurs aux questions d’expropriation foncière et aux répercussions de la colonisation israélienne sur les Palestiniens de la « zone C ». Drôle de façon de favoriser cette entente ou de promouvoir les Droits de l’Homme, mais cela illustre la vision de la France…D’ailleurs NGO Monitor nous apprend que l’organisation accuse Israël d’apartheid, de confiscations de terres quotidiennes – on s’étonne qu’il en reste…- et a des liens avec des organismes prônant l’adoption de la campagne BDS – illégale en France, faut-il le rappeler-….

La France ne peut qu’être parfaitement au courant de l’utilisation d’une partie de l’argent de ses contribuables pour payer les terroristes palestiniens. Peut-on en attendre d’elle qu’elle cesse de contribuer à promouvoir ainsi le terrorisme ? Peut-être en le disant et en le répétant haut et fort. Mais on ne peut laisser faire, ce qui reviendrait à être complice…



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