ENQUÊTE - Michèle Tribalat, Christophe Guilluy, Stephen Smith... Des chercheurs reconnus se voient marginalisés par l’université lorsqu’ils touchent à des thèmes comme l’islam et l’immigration. On reproche à leurs thèses de « faire le jeu » des discours politiques d’extrême droite. Ils répondent qu’on s’attache à réduire leur légitimité plutôt qu’à contredire leurs arguments.
Noyé dans les « gilets jaunes », l’appel a fait peu de bruit : fin novembre, 80 intellectuels signaient dans Le Point une tribune pour s’inquiéter de l’offensive de la pensée « décoloniale » - ce courant des sciences sociales réhabilitant la notion de « race » - à l’université, et dénoncer une forme de « terrorisme intellectuel ».
Ces intellectuels victimes du politiquement correct à l’université
Par Eugénie Bastié | Le Figaro Premium
Article mis en ligne le 24 décembre 2018