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La Grande-Bretagne légifère contre les discriminations envers tout pays membre de l’Organisation mondiale du commerce, dont Israël
Hélène Keller-Lind
Article mis en ligne le 18 février 2016

C’est depuis Jérusalem où il s’est rendu avec le Sous-Secrétaire d’État Parlementaire au ministère des Affaires étrangères ainsi que d’une nombreuse délégation que le ministre d’État britannique Matthew Hancock a annoncé « la publication par la Grande-Bretagne de nouvelles directives pour les autorités publiques au Royaume-Uni », dénonçant clairement toute « discrimination contre les membres de l’OMC, y compris Israël », précisant : « il faut que cela cesse ». Ils étaient reçus par le Premier ministre israélien pour parler de « libre échange, de sécurité, notamment informatique et d’une paix voulue par tous ».

Une décision britannique capitale

Jour important pour un libre échange commercial entre la Grande-Bretagne et Israël débarassé officiellement des menaces que font planer les oukases et autres diktats des pseudo bien-pensants qui tentent de les entraver, ayant en réalité pour but de déligitimer l’État hébreu en espérant, à terme, le faire disparaître – voir à ce sujet le documentaire exceptionnel de Pierre Rehov « Beyond Deception Strategy » -.

En effet, Matthew Hancock, ministre d’État britannique, en visite en Israël à la tête d’une importante délégation commerciale, accompagné de Tobias Ellwood, Sous-Secrétaire d’État Parlementaire au ministère des Affaires étrangères, de l’ambassadeur de Grande-Bretagne en Israël, David Quarrey ainsi que de députés appartenant à divers partis, annonçait depuis Jérusalem « la publication de nouvelles directives pour les autorités publiques au Royaume-Uni qui montre clairement que la discrimination contre les membres de l’Organisation Mondiale du Commerce, y compris Israël, est inacceptable, illégale et il faut que cela cesse. »

Le communiqué officiel publié sur le site gouvernemental montre la grande portée de cette décision touchant tous les organismes publics britanniques. Il précise, entre autres, que « les boycotts mis en place par des mairies sapent bonnes relations entre communautés, empoisonnent et polarisent les débats, ce qui affaiblit l’intégration et alimente l’antisémitisme. » Il y aura également un impact sur les fonds de pension qui ne pourront plus être soumis à de quelconques boycotts contrevenant à cette réglementation. Le gouvernement avertit aussi que « Tout organisme public qui sera pris en violation de la réglementation pourrait faire l’objet de sanctions sévères ». Une décision qui répond aux « obligations internationales » du gouvernement britannique.

Le Premier ministre israélien s’est félicité de cette action décisive britannique sur fond d’antisémitisme et de discriminations persistants qui prennent aujourd’hui Israël pour cible. « Nous sommes une fois de plus accusés d’être la source de toute cette énorme instabilité autour de nous qui empoisonne le monde entier ; on nous accuse de tuer délibérément des enfants et tant d’autres calomnies. Le meilleur exemple de cette obsession anti-israélienne est au Conseil des droits de l’homme des Nations unies qui consacre 60% de ses résolutions par pays, 60%, non pas contre la Syrie, contre l’Iran, contre la Corée du Nord, ou la Libye, mais contre Israël, la seule démocracie au Moyen-Orient ».

Au menu de leurs conversations et échanges : le commerce à un niveau record entre les deux États, les perspectives d’innivation dans ce domaine, la sécurité, notamment informatique, et la paix « voulue par tous » soulignait Matthew Hancock.



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