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Les poubelles de l’Humanité
Albert Capino
Article mis en ligne le 13 mai 2004
dernière modification le 15 mai 2004

Personne n’aime évoquer les poubelles, parce que c’est sale et ça sent mauvais.

Personne n’aime s’en occuper, pour les mêmes raisons.

Mais il faut bien que quelqu’un fasse le sale boulot et, bien souvent, c’est vers ces personnes que se dirige le mépris de celles qui ne veulent pas se salir les mains.

Pourtant, ce sont bien ces dernières qui produisent le plus d’ordures.

Desquelles est ce que je parle ?

Mais de celles qui s’attaquent à des populations innocentes et ont atteint un degré de putréfaction suffisant pour viser soigneusement un petit bout de deux ans sans défense et lui tirer une balle dans la tête à bout portant.
De celles qui paradent en exhibant des restes humains comme des trophées.
De celles qui profanent les sépultures de nos morts et s’en prennent à la mémoire des vivants.
De celles qui déclinent toute la gamme des tortures physiques et morales et tentent de monnayer les cendres de ceux qu’ils ont assassiné, avec le concours actif des médias « qui ne font que leur métier »...

La responsabilité ne revient pas à ceux qui s’occupent de débarrasser le monde de ces ordures, mais à ceux qui les ont générées : leurs commanditaires, à ceux qui les ont façonnées : les pays « frères » environnants et à ceux qui les protègent : l’Europe et les Nations Unies.

Quand Israël fut créé, sur un espace composé de déserts, de cailloux et de marécages, celui-ci n’avait pour mérite essentiel que d’être le foyer naturel de ceux qu’une partie du monde avait voulu exterminer et qui retournaient sur leur terre ancestrale.

Certes, d’autres populations y avaient élu domicile, mais on ne leur demandait pas de partir. Juste de partager.

Les « pays frères » en décidèrent alors autrement mais, l’ironie du sort et les capacités de défense inattendues du « petit peuple sûr de lui et dominateur » surprirent les « armées arabes victorieuses », qui durent rebrousser chemin la queue entre les pattes, entraînant dans leur sillage tous ceux qu’ils avaient exhorté à « faire place pour ne pas retarder l’avance du rouleau compresseur qui allait écraser les Juifs ».

La conséquence directe fut l’émanation d’une vaste décharge aux frontières de l’État d’Israël, des camps de réfugiés savamment entretenus par ceux qui ne voulaient de la paix à aucun prix.

Hier encore, un représentant de la famille princière d’Arabie saoudite déclarait que : « la nation arabe n’accepterait jamais l’existence d’Israël au milieu de terres arabes ».

Pourquoi ? Parce qu’en une cinquantaine d’années ce « petit pays de m... » est parvenu à se hisser au premier rang des technologies dans la région et même dans le monde pour certaines ? Parce qu’il a fait fructifier un désert alors que les populations avoisinantes étaient artificiellement maintenues dans la misère par des potentats pétroliers ou des dictateurs « progressistes » ? Parce que les Israéliens refusent de se laisser égorger comme un pauvre otage juif devant les caméras de télévision ? Parce qu’au lieu d’éprouver un sentiment de révolte, de dégoût, devant cet acte de barbarie, le monde ressent un… « malaise » ?

Aujourd’hui plus que jamais, Israël EST l’avenir de l’Europe. Et même si vider les poubelles n’a jamais été considéré comme une activité vénérable, elle n’en reste pas moins indispensable, pour ne pas risquer d’étouffer sous les immondices. Un proverbe dit : « il n’y a pas de sot métier, il n’y a que des sottes gens… » et les médias remplissent parfaitement ce rôle, servant de caisse de résonance, parfaitement creuse, aux sottes rumeurs.

Que ce petit monde-là prenne bien garde. Car si par extraordinaire Israël devait un jour cesser d’exister, peut-être que dans un premier temps, l’absence du bruit des poubelles de l’Humanité que l’on vide au loin permettrait enfin à la planète d’avoir un sommeil plus tranquille. Mais, le silence n’apporterait pas l’apaisement. Bien au contraire : un fracas de type nouveau se rapprocherait, jusqu’à en devenir assourdissant : celui des bombes dans les villes, celui du feu à nos portes, celui qui couve sous les braises d’un incendie que l’Europe et l’ONU auraient elles-mêmes allumé.



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